10 ais les délices ont parfois besoin d’un petit coup de pouce, c’est pourquoi il n’est pas inhabituel de recouvrir les cultures d’un plastique appelé film agricole. Le plastique protège les cultures des dégâts causés par les insectes, et leur permet de croître plus vite à la chaleur du soleil. Il y a une quantité relativement importante de film agricole dans secteur. Historiquement les déchets de film plastique usagé ont constitué un problème. Aujourd’hui, nous recylons le film agricole, dans un cycle appe- lé TrioSmart, ce projet nous permet d’éviter de brûler ou de jeter le film plastique agricole. À la fois innovant et durable Le film usagé est renvoyé à Trioplast où il est recyclé avant de retrouver le chemin des jardins potagers français. Derrière cette innovation se cachent Trioplast, l’Université de Nantes et des agriculteurs locaux. Un de ces producteurs de légumes locaux est l’entreprise familiale Bouyer, installée à La Chapelle- Basse-mer, non loin de Nantes.   « Depuis 10 ans, je suis à la tête de l’exploitation avec mon frère Bertrand. Nous cultivons principalement de la mâche, des courges, des poireaux, des carottes et du muguet  », nous a confié Louis Bouyer.   Quand Louis a pris les rênes de l’exploitation avec son frère en 2006, la propriété couvrait environ 25 hectares ; aujourd’hui elle en compte 100. L’entreprise familiale a connu une crois- sance positive et compte aujourd’hui de nombreux acteurs français et étrangers du secteur alimentaire parmi ses clients. Une empreinte écologique réduite « Ce qui compte le plus pour moi en ce qui concerne le projet TrioSmart c’est l’aspect environnemental lui-même. Le fait de pouvoir recycler le plastique que nous utilisons sur les champs Carottes, oignons, fenouil, poivrons et tomates ne sont que quelques-uns des délices qui poussent dans les champs autour de Nantes. Les cultures s’étendent sur des kilomètres, et ce qui pousse dans les champs alen- tours nourrit de nombreuses familles. LES CULTURES GERMENT, SE DÉVELOPPENT ET GRANDISSENT SOUS UN FILM HORTICOLE RECYCLABLE nous permet de réduire notre empreinte écologique. C’est im- portant de laisser un endroit convenable où vivre pour les géné- rations futures » a indiqué Louis Bouyer. Il est satisfait de son partenariat avec Trioplast.   « Trioplast a réussi à s’assurer que le film plastique recyclé a les mêmes propriétés que le film neuf », nous a-t-il confié, expliquant combien la coopération étroite avec les agriculteurs a été cruciale pour le projet.   « Trioplast s’intéresse à notre activité, ils connaissent notre secteur et nos exigences quant à ce qui constitue un bon film agricole. Combiné à l’aspect environnemental, c’est la clé d’un grand succès », selon lui. M