16 « Nous devons endosser la responsabilité de l’empreinte que nous laissons sur la société dans laquelle nous évoluons ». C’est ce que confie Marianne Nushi, responsable de la RSE et de l’environnement chez Trioplast. En basculant vers une énergie verte et en augmen- tant le recyclage des matières premières, Trioplast a réduit ses émissions de dioxyde de carbone de 123 000 tonnes en un an seulement. Marianne Nushi, responsable de la RSE et de l’environne- ment chez Trioplast, estime qu’il est important de considérer les économies communes réalisées au global par les installations de l’entreprise et pas uniquement chaque installation individuellement. Cela motive les collaborateurs et tire le travail de Trioplast sur le développement durable vers l’avant. « En observant les bienfaits de la transition vers une énergie verte et le taux d’incorporation des plastiques recyclés sur l’en- semble des installations, l’image de notre impact environnemen- tal devient plus claire. Le fait de pouvoir clairement constater les grands bénéfices pour l’environnement, (parfois grâce à des changements d’ordre mineur), est un moteur important pour le travail réalisé en interne sur le développement durable », dit-elle.   Le 26 octobre 2016, le Parlement suédois a adopté une loi contraignant environ 1600 des plus grandes entreprises suédoises à soumettre un rapport obligatoire lié au développement durable. La loi exige des entreprises qu’elles fassent état de leurs dé- marches sur des sujets tels que l’environnement et le développe- ment durable, les conditions sociales et les droits de l’homme. Les politiques de l’entreprise, notamment en matière de développe- ment durable, doivent également s’inscrire dans cette démarche.   Il s’agit, de manière plus concrète, de diffuser des résultats du travail fourni par l’entreprise et de décrire la méthode de gestion des risques. Comme de nombreuses autres entreprises, Trioplast suit les directives du GRI, le Global Reporting Initiative.   « Le rapport sur le développement durable est une directive qui nous aiguille sur la façon dont Trioplast doit travailler, l’engage- ment est élevé à tous les niveaux de l’entreprise. Le rapport n’est pas un bout de papier, c’est notre ligne directrice lorsqu’il s’agit de développement durable au sein de notre activité », ex- plique Marianne. ZERO PERTE DE GRANULÉS Lorsqu’il s’agit d’envi- ronnement, le plus ­ petit changement peut faire une grande différence L’un des objectifs fixés par l’ONU en matière de climat concerne le chemin vers des océans durables, et la présence de plastiques vient entraver cette mission. L’Opération Clean Sweep est une initiative mondiale à laquelle participent plusieurs grandes entre- prisesdel’industrieplastiqueetquiviseàréduirelespertesdegra- nulésenplastiquedansl’environnement.­Trioplast,quiparticipeau projet,vas’impliquerdemanièresystématiquepourminimiserles siennes.   L’entreprise a signé l’accord pour l’Opération Clean Sweep à la fin de l’année dernière et s’est déjà mise au travail.   « Nous étudions l’ensemble du cycle de production, de la ma- tière première et de la production au produit fini. Nous appliquons cela à toutes nos installations et comme nous maîtrisons pleine- ment nos activités, nous pouvons apporter de constantes amélio- rations afin de minimiser les émissions », explique Marianne.   L’objectif est de n’avoir aucune émission de granulés en matière plastique: zero perte de granulés. Chez Trioplast, nous sommes vraiment attachés au recyclage et faisons le maximum pour que tous les plastiques soient réutilisés à plusieurs reprises. L’entre- prise considère qu’il s’agit là du meilleur moyen de tenir compte de l’environnement. MARIANNE NUSHI, CSR & ENVIRONMENTAL MANAGER, TRIOPLAST GROUP En savoir plus sur notre travail durable, y compris notre rapport sur le développement durable sur trioplast.com/fr/rubriquetrioplast/durabilité